• Afficher Lieux d'achats sur une carte plus grande



  • Afficher Producteurs sur une carte plus grande




  • Pourquoi faire sans plastique (ou presque)

    Avant tout rappelons l'objet : nous avons choisi de minimiser l'utilisation du plastique sur le projet. Grande mission, ambitieu défi puisque le plastique est partout : emballages, contenants , ustensils de toute sorte. La cuisine est difficile sans plastique ... mais pas impossible.

    Besoin d'anticiper sur une ressource vouée à disparaitre

    De la même manière que pour les différents carburants, la raison première de ce choix c'est que le plastique est un dérivé du pétrole et que nous l'utilisons massivement sans même nous en rendre compte. Nous sommes ainsi dépendant d'une ressource vouée à disparaitre.
    Si nous ne voulons pas tomber de haut, il faut donc anticiper. Minimiser le plastique, essayer dans la mesure du possible de le bannir, c'est donc se préparer au futur, construire la transition vers une société non-dépendante.

    Ne pas encourager l'industrie plasturgique

    En Europe, le plastique est le premier matériau utilisé pour l’emballage avec comme premier client le secteur agro-alimentaire (65% des débouchés). Suivent le BTP, second marché de la plasturgie puis l’automobile. En étant attentif à ce que l’on achète nous essayons de ne pas encourager cette industrie polluante et énergivore.
    Rappelons aussi que le plastique se recycle difficilement surtout lorsque les objets couplent le plastique à d’autres matières (un couvert avec un manche en plastique par exemple). Seuls les bouteilles et flacons sont l’objet d’un recyclage de la matière. Le reste (tout objet en plastique ou en partie) est “valorisé energétiquement” c’est à dire inciniré. Le problème de l’incinération des plastiques, produits à base d’hydrocarbures fossiles, est l’émission de CO2 et de fumées polluantes qui doivent à leur tour faire l’objet d’un retraitement.

    Minimiser les risques liés à son utilisation

     

    Aujourd’hui de nombreux scientifiques démontrent que l’utilisation du plastique pour l’emballage des aliments est dangereux pour la santé. Cependant ils sont peu entendus car ils ne servent pas la cause de l’industrie agro-alimentaire.
    La possible interdiction de la mise sur le marché de contenants alimentaires contenant du bisphénol A avait d’ailleurs provoqué une vive polémique, faisant trembler les industriels.Bien que de nombreuses études démontrent qu’il provoque des maladies cardiaques et qu’il affaiblit le système immunitaire, le BPA reste autorisé comme substance de départ dans les matériaux comme le polycarbonate et les résines époxy (biberons, tupperwares mais aussi conserves et cannettes).
    Selon les mêmes études, le risque est également présent avec les phtalates utilisés pour plastifier les matériaux servant au conditionnement. Agissant comme des hormones, ils peuvent entraîner la stérilité chez les hommes.
     

     

    Dans le reportage d'Arte diffusé le mardi 27 juillet 2010 (l'emballage qui tue) on apprend que la pâte à tartiner fétiche des enfants, le fameux NUTELLA contient en fait un phtalate considéré comme le plus dangereux, le DEHP. Sachez que le DEHP est déjà interdit dans l'industrie des jouets pour sa dangerosité et sera définitivement interdit en Europe fin 2012, mais d'ici là on continue de le retrouver dans un produit alimentaire de consommation courante. 

     

    Bref, pas besoin d'être scientifique ni chercheur pour comprendre que de nombreux composants entrant dans la composition des plastiques sont dangereux et que nous les ingérons à force d'acheter des aliments conditionnés sous vide, dans des sachets plastiques, dans des pots individuels (yaourt) ... 

    Alors que faire ?

    Pour ce qui est des emballages : 
    Nous privilégions l'achat en vrac et en grande quantité. Nous achetons ainsi toutes les céréales et légumineuses dans des sacs de 5-6 kg. Nos légumes sont récupérés dans différentes amap de nantes (donc non conditionnés). Le beurre, le fromage nous sont vendus emballés dans une feuille de papier. La seule entorse pour l'instant c'est la crème fraiche et le fromage blanc qui nous sont vendus dans des contenants plastiques.

    Pour ce qui est des ustensiles
    Nous n'utilisons que des ustensiles en bois ou en métal inox. D'une manière générale nous tâchons de nous équiper avec des éléments de bonne facture qui durerons longtemps. Fini donc les plats en téflon qui passent au four et qui démoulent bien les gateaux et bonjour les plats en verre ou métal beurré et fariné comme autrefois ! Fini les spatules en platique pour racler et bonjour nos doigts ! 

    Utiliser le plastique à bon escient

    Voilà quelques pistes. Mais entendons nous bien : le plastique a des qualités propres et dans certaines condition sa légereté allié à sa facilité de moulage et sa résistance surpassent tout autre matériaux. C'est pourquoi lorsqu'il nous parait approprié nous concédons à utiliser le plastique. 
    Par exemple nous utilisons des caisses de maraichers pour le transport de nos légumes. Ces caisses là_ outre le fait qu'elles sont utilisées par l'ensemble des producteurs et qu'il est donc commode pour nous d'avoir le même système pour réaliser des échanges vide contre plein_ sont ultra solides, empilables et encastrables à la fois. Rien n'égale ce système, pas même les cageots en bois qui s'abiment trop rapidement à l'usage...

     


  • Le système des AMAP

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les AMAP sont des associations pour le maintien d'une agriculture paysanne.
    Elles regroupent des consommateurs et des producteurs d'un bassin géographique déterminé (un quartier, une zone urbaine, un village) et organisent par système de contrat des distributions d'aliments (légumes, produits laitiers, pains, viandes, poissons ... ).

    Circuit-court : Connaissance, transparence et confiance

    Ces associations mettent en place ce qu'on appelle des circuits-courts, c'est à dire des circuits de distribution où les producteurs vendent directement aux consommateurs.
    La vente directe est idéale puisqu'elle permet la connaissance, la transparence et la confiance.
    La connaissance : parce qu'ils sont en contact direct, le producteur peut expliquer aux amapiens son travail, la manière dont la nature et sa ferme fonctionne ... Le consommateur acquiert ainsi une vision plus fine de ce qu'il consomme. Il conçoit désormais pourquoi il ne mange pas de tomate en avril alors qu'il y en a au supermarché.
    La transparence : Chaque "amapien" connait son producteur de légume et est vivement encouragé à aller visiter la/les fermes où sont produits ce qu'il achète. Il est ainsi au courant de ce qu'il consomme. 
    La confiance : découle logiquement des aspects précédents. Le consommateur sait désormais ce qu'il consomme, comment ça a été produit (il est au courant des choix entrepris par le producteur), par qui (éthique du producteur) ... Ainsi pas forcément besoin de label bio ou autres : le circuit court permet la confiance !

    Vente directe = vente locale

    En mettant en place des circuits de vente directs, les amap relocalisent l'économie alimentaire. Les avantages sont nombreux. Le plus rationnel, c'est l'économie d'énergie lié au transport des aliments. Organiser le commerce dans un bassin géographique limité, ça permet de réduire l'impact du transport. C'est aussi une garantie de fraicheur. La tomate que je trouve dans mon panier d'amap est cueillie le jour même ou au pire la veille. 

    Mais c'est aussi la question de l'autosuffisance qui est en jeu. 
    Savez vous que le bassin parisien, fournit par le MIN de Rungis (le Marché d'intêret national est une zone commerciale où arrivent et sont vendus l'ensemble des aliments que vous trouvez en supermarché, au restaurant, sur certains étals de marché ...) ne dispose que de 4 jours de stocks (source : Solutions locales pour désordre global de Colinne Serreau). Stocks essentiellement constitués par des produits importés. Nous sommes ni plus ni moins dépendant des importations et si un conflit géopolitique survient (un embargo par exemple), nous pourrions avoir du soucis à nous faire.

    Il est donc important de récréer des approvisionnement en circuit court auprès des bassins de production locale pour simplement être autonome alimentairement et donc libre ! 

    Esprit de solidarité

    C'est écrit plus haut, les Amap permettent la connaissance mutuelle entre les parties. C'est ainsi qu'elles encouragent un esprit de solidarité.
    Ainsi outre le fait que les amapiens s'engagent (contrat d'une durée de 6 mois ou d'un an), ils sont aussi prêt à soutenir les producteurs en cas de coup dûr (conditions climatiques, imprévus ...). Par exemple suite à la tempète Xynthia, plusieurs amap ont mobilisées leurs adhérents afin d'aller redresser ou réparer les tunnels chez leurs producteurs. Le soutient peut prendre aussi d'autres formes : l'année dernière les productions fouragères ont été très maigres à cause de la sécheresse. Notre producteur de fromage a donc été dans une situation délicate puisqu'il n'avait plus suffisemment de paille pour nourrir ses chèvres. Nous lui avons donc achetés des tommes en prévente afin de lui fournir une avance de trésorerie pour l'achat de fourrage. Sans ça, il aurait été obligé de se tourner vers les banques avec donc des intêrets à payer.

    Lien humain

    Les Amap fonctionnent selon un temps de distribution hebdomaire lors duquel les adhérents viennent chercher leur panier mais aussi viennent échanger avec les autres adhérents et leurs producteurs. Ces temps de distribution sont des vrais temps de convivialité tout comme les visites à la ferme qui peuvent selon les amaps être proposées tout les mois ou juste quelques fois par an. Les visites à la ferme sont souvent l'occasion de réaliser un chantier conséquent (planter une haie, installer une serre, déterrer les pommes de terre...) tous ensemble dans un esprit de partage, d'entraide et de transmission.

     


  • Parce que l'histoire que nous racontons est une histoire de générosité

    Parce que nous croyons en le ré-emploi et en l'idée que les objets ont une longue vie

    Parce que vos greniers ou placards sont peut-être encombrés de chose qui nous seraient utiles 

    Nous recherchons...

    • une grande passoire en inox
    • un presse citron en verre ou inox
    • un presse ail
    • une autre planche à découper
    • deux autres couteaux de cuisine qui coupent bien
    • des recipients qui se ferment : concept tupperware mais pas en plastique !
    • des draps non troués (pour recouvrir les remorques stockées)
    • un balai
    • des plats à gâteaux assez grands
    • des carafes d'eau jolies et légères (mais pas de plastique)
    • des économes
    • un verre mesureur (en verre)
    • une grande théière en métal que l'on peut faire chauffer
    • piège à souris (notre garage en est rempli...)
    • Voile de bateau

    Contactez Fédi au 06 63 24 00 19

     


  • Open source,...

     


  • Pour faire fonctionner notre Locomotive, nous avons acquis des petits cuiseurs à bois économes (CBE) de chez Bolivia Inti

    Après quelques mois d'absence nous revoilà !

    Après quelques mois d'absence nous revoilà !

    Bolivia Inti est une association nantaise qui conçois et promouvois des systèmes de cuisson écologiques, notamment pour les andes et l'afrique. 

    Un cuiseur à bois économe c'est en fait un bidon avec à l'intérieur un tube coudé en tôle. Entre les deux, un isolant, resistant aux hautes température (de la perlite ou de la cendre). Mais regardez plutôt ce schéma.
    Les CBE sont des cuiseurs très puissants et incroyablement économes en bois. Ils consomment environs 5 à 8 fois moins de bois que la cuisson traditionnelle.
    Avec ça on cuit tous types de plats et on peut y adapter différentes options (plaque pour grillades, four, etc...) afin de varier les plaisirs culinaires.

    Cuiseurs à bois économes

     


  • Recette du sirop de menthe

    Recette du sirop de menthe

    Ingrédients

    Préparation

    Dégustez !

     






    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires